dimanche 28 septembre 2008

Après les élections

Félicitations à tous ceux qui sont élus dans les différentes instances du mouvement départemental du nord!
Félicitations aussi à tous ceux qui se sont présentés et n'ont pas été élus!
Félicitations enfin aux courageux qui ont tenu les bureaux de vote et à tous les adhérents qui se sont déplacés un dimanche parfois après avoir erré à la recherche d'une salle dans un coin perdu....
Tout n'est pas parfait dans ces élections, qu'il s'agisse de juste représentation des territoires ou de démocratie interne , mais nous sommes sur la bonne voix .
A nous , les représentants des adhérents de bien répondre à notre mandat
A vous , les adhérents non-élus, de nous relayer les attentes, les critiques, les suggestions .....
A nous de nous unir dans la recherche de solutions concrètes pour améliorer le quotidien de tous les français dans ces temps difficiles !
Les adhérents sont la force du Mouvement Démocrate

mercredi 10 septembre 2008

Cap Esterel

Plus de 1600 adhérents se sont retrouvés sous le soleil de Cap Esterel. C'était la première université du mouvement démocrate depuis sa création officielle.
Nous y avons retrouvé le même enthousiasme qu'à Seignosse et Villepinte.
Nous étions une trentaine d'adhérents de Dunkerque à Maubeuge à avoir fait ce long voyage pour représenter notre département.
D'autres militants avaient choisi de faire connaître notre mouvement lors de la braderie de Lille, autre moment fort de notre région.
Afin de promouvoir le Nord durant l'apéritif des régions le vendredi 5 nous avions confectionné des sachets « chti ' modems » contenant des bonbons ( bêtises de cambrai, chuques du Nord, babeluttes)
Outre la distribution de ces sachets ( réalisés en tissu orange récupéré à Villepinte !),nous avons fait découvrir ou redécouvrir les saveurs de la chicorée et donné diverses brochures : livrets de recettes régionales, publicités sur la région.
Cette initiative fut chaleureusement appréciée !
Chacun a pu participer aux forums et ateliers suivant ses centres d'intérêt. Le plus difficile était de choisir car il n'était pas possible de tout faire !
Le vendredi soir, Olivier Henno nous a rassemblés autour d'une même table pour partager le repas lors d'une soirée conviviale.Au cours des autres repas nous avons pu rencontrer et discuter avec des adhérents de toutes les régions de France.Ces rencontres sont toujours très enrichissantes

Nous avons apprécié la qualité des intervenants et en particulier :

-l'atelier : « assurer l'égal accès aux soins avec des représentants des syndicats de médecins libéraux et des étudiants »
- l'internet militant où Christophe Ginesty chargé de l'internet par François Bayrou nous a présenté le nouveau portail internet qui complètera le site national et e-soutiens .Son lancement devrait intervenir fin septembre ou début octobre. Il nous a paru pouvoir répondre à une demande de nombreux militants ( informations, formations.)
-le forum « démocratie » où les journalistes eux-mêmes sont venus débattre de la liberté de la presse ainsi que l'évolution de celle-ci grâce à l'outil fantastique qu'est internet.
-le débat sur la vie politique avec des romanciers dont en particulier Fred Vargas

Bien sûr il nous est impossible de tout écrire ici et vous pouvez retrouver les videos, reportages, commentaires sur

le blog : http://www.universitemodem2008.com/ qui reste quelque temps encore en ligne

Et bien sûr le site officiel : http://www.mouvementdemocrate.fr/et les nombreux blogs

Les prochaines élections de fin septembre sont l'étape ultime de la construction de notre mouvement
Viendra ensuite « le temps fort de la réflexion et la rédaction de notre projet » ( François Bayrou)Vous pouvez bien sûr participer, comme vous l'avez appris dans le courrier de M. Henno du 2 4 juillet 2008, aux commissions sur de nombreux sujets organisés avec Mme Corinne Lepage

dimanche 17 août 2008

Lu sur le blog de Force Hyères

Si vous feuilletez comme moi la blogosphère MoDem, vous n'aurez pas manqué les excellents billets de L'Hérétique avec la complicité de mon ami Thierry P., fidèle lecteur et contributeur de ce blog, sur le phénomène de la surmortalité des colonies d’abeilles auquel nous ne pouvons rester indifférents. Nous pouvons agir pour sensibiliser les pouvoirs publics.

Aussi, c'est avec plaisir et parce que je me sens concernée, que je relaie ici leur lettre ouverte à nos parlementaires que je vous invite aussi à diffuser sur vos blogs et envoyer à vos députés:


"Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire,

Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche,

Madame la Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie,

Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Mesdames et Messieurs les Députés

Citoyens impliqués dans la vie de notre pays, et soucieux de leur environnement, nous sommes alarmés du sort des abeilles en Europe et tout particulièrement en France.

Ces insectes, acteurs indispensables de la biodiversité et du développement rural durable sont en grave danger (1).

Victimes avant tout des pesticides, plusieurs ruches disparaissent également, infectées par un parasite mortel.

Nous sommes plusieurs Blogonautes, à avoir publié dernièrement des billets au sujet des menaces qui pèsent sur les abeilles (2)

L'exemple édifiant d'une région de la Chine, où les ouvriers doivent désormais polliniser à la main les poiriers pour pallier à la disparition des abeilles a notamment suscité nos plus vives inquiétudes. Sans vouloir céder au catastrophisme, nous ne souhaiterions pas que notre pays connaisse une telle situation.

Aussi, nous avons l’honneur de bien vouloir vous inviter à agir à votre niveau de responsabilités pour faire de la survie des abeilles une cause nationale/européenne.

Par ailleurs, nous estimons que cette cause mériterait légitimement de faire l’objet d’un débat national afin d'aboutir à des mesures concrètes pour assurer la survie de cet insecte irremplaçable et nécessaire à notre autosuffisance alimentaire.

En effet, sans abeilles, toute notre production agricole pourrait se trouver très gravement affectée, et la biodiversité serait menacée.


Nous portons à votre connaissance deux initiatives émanant du monde associatif qui ont pour finalité de sensibiliser le grand public au rôle majeur que jouent les abeilles en matière de préservation de la biodiversité. Il s’agit d'une part du projet de l’Union nationale de l’apiculture Française UNAF (3), et des actions menées par l’association ’’Terre d’abeilles‘’(4) d’autre part.

En relais de la préconisation de mise en œuvre de mesures avancées par les associations, nous avons l‘honneur de vous soumettre les propositions suivantes :

  • Etablissement d’un calendrier conduisant à terme au retrait définitif du marché des pesticides neurotoxiques et systémiques et des produits à usage agricole contenant ces substances. Dans l‘immédiat, il serait opportun de réfléchir à l’élaboration d’un premier plan de réduction de 50 % l’usage des pesticides sur cinq ans.

  • Application du principe constitutionnel de précaution dans la procédure de mise sur le marché des pesticides et des OGM, mesures de respect de l'environnement d’une part, et de santé publique d‘autre part.

  • Instauration d’un moratoire sur les cultures des OGM en plein champ dans l'attente de la création d'un comité européen d'experts indépendants incluant des apidologues, chargés de l'évaluation de la toxicité des pesticides et des OGM. A cet égard, nous prenons note de la décision de modifier le fonctionnement de l’Agence européenne de sécurité des aliments (actée lors de la réunion informelle du 4 juillet 2008 par les 27 ministres de l’environnement).

  • Reconnaissance de l'abeille en tant qu'ingénieur écologique et indicateur biologique remarquable et comme acteur irremplaçable de la pérennité de la biodiversité, à la base de l'alimentation végétale.

  • Généralisation à l’ensemble du territoire national du dispositif de suivi de la situation des abeilles actuellement opérationnel dans trois régions (Aquitaine, Rhône Alpes, et Midi Pyrénées).

  • Au niveau européen, nous avançons l’idée de la création d’une Agence européenne apicole qui aurait vocation à fédérer et coordonner les initiatives nationales des Etats membres de l’Union en matière de préservation des abeilles. Ce volet pourrait figurer dans le cadre de la révision de la politique agricole commune qui va être initiée.

  • Sans plus attendre, il conviendrait d’évaluer le niveau des crédits à allouer à la recherche tant au niveau national qu’au niveau européen. Ces crédits devront être à la hauteur de l’enjeu que constitue le danger de la disparition des abeilles.

Nous insistons sur le fait que notre initiative est affranchie de toute considération partisane.

Elle émane de citoyens inquiets du risque majeur de mise en danger de l’équilibre de la biodiversité que la raréfaction voire la disparition des colonies d’abeilles engendreraient.

Nous avons donc l’honneur de proposer l’idée d’ouvrir un débat national ouvert à tous les acteurs concernés par ce dossier. Ce débat s’inscrirait dans le droit-fil du large débat public et consensuel ouvert à l’occasion du Grenelle de l’environnement.


Nous citerons pour conclure le poète latin Virgile qui évoqua le sort des abeilles au Livre IV des "Géorgiques" :

"Comme nous cependant ces faibles animaux

Eprouvent la douleur et connaissent les maux"


Nous vous remercions, Mesdames et Messieurs, de toute l’attention que vous voudrez bien accorder à notre démarche et nous vous prions de bien vouloir accepter nos salutations citoyennes les plus cordiales. "

mercredi 13 août 2008


L'EUROPE

Quels projets pour l'Europe ? Ou plutôt quel projet au singulier ? À l'heure où la plupart de nos concitoyens n'ont pas encore compris que nous étions entrés dans un nouveau monde, marqué par la conjonction des crises, écologique, énergétique, financière, et surtout éthique, lourdes de menaces de toutes natures y compris géostratégiques, quel projet l'Europe peut elle offrir à ses ressortissants et au reste du monde ? Pouvons-nous encore caresser l'espoir d'un modèle universaliste, fondé sur la défense des droits de l'Homme et dans lequel développement économique rime avec progrès social et facteur de paix. ?

Corinne LepageLe capitalisme financier qui a succédé au capitalisme économique, aboutit aujourd’hui, grâce à une rente pétrolière alimentée par une spéculation inédite, à un transfert massif de liquidités et de pouvoir financier. La puissance financière de la Chine s’exprime en Afrique par des investissements massifs sans conditionnalité aucune et par un mode de croissance qui rend très difficiles l’effectivité des efforts que l’Europe peut produire, sans compter l’attitude américaine sur le climat . Tout ceci nous conduit à une impasse d’autant plus évidente que les investissements majeurs pour l’avenir de l’Humanité, qu’il s’agisse de l’agriculture de subsistance, de l’eau, ou des énergies renouvelables restent à des niveaux dérisoires, cependant que les ravages dus au changement climatique, à la stérilisation des sols, au manque d’eau, à la pauvreté s’étendent.
Dans ce contexte, où les plus optimistes commencent eux même à douter.
Optimiste, je crois que l’Europe peut relever le défi du 4D : un Développement Démocratique Durable et Désirable.
Développement qui ne se confond pas avec la croissance car il ne se limite pas à une vision comptable et intègre l’idée de la finitude des ressources mais développement en tant qu’il exprime une progression compatible avec une mondialisation qui aurait un sens. A cet égard, notre réorientation économique vers les Nouvelles Technologies de l’Environnement, vers la chimie verte, vers une agriculture durable, vers une économie de la connaissance, vers une économie organisée sur un mode circulaire constituent autant d’occasions d’articuler création de valeur et d’emplois et intégration dans une vision de long terme privilégiant un modèle social européen.
Démocratique dans la mesure où l’Europe ne peut se concevoir que comme exemplaire dans ce domaine ce qui implique à la fois de progresser vers une Europe politique plus démocratique et plus éthique. La gouvernance du XXiéme siècle doit conjuguer différemment démocratie représentative et démocratie participative de telle sorte que les grands choix de société, notamment technologiques ne soient pas laissés uniquement aux intérêts des multinationales et supportés par l’ensemble de la société. Mais démocratie appelle la rigueur de l’éthique qui exclut que l’économie grise, voire noire vienne progressivement prendre les commandes et que le sens de l’intérêt général soit oublié au bénéfice des profits immédiats et particuliers.
Durable ce qui signifie que l’objectif n’est plus de produire plus demain mais d’être encore capable de produire après-demain. Ce but implique un changement de paradigme dans le temps comme dans l’espace dans la mesure où l’Europe ne représente que 8% de la population du globe, bientôt 6 ,avec peu de matières premières, et que dans ce contexte, l’utilisation de l’espace et l’éducation constituent les pivots du développement durable.
Désirable enfin et surtout. L’Europe peut encore faire rêver et la preuve en est dans les peuples qui frappent à notre porte, ce qui ne signifient pas qu’ils pourront tous être européens. Elle fait rêver car elle est porteuse d’espoir en ce qu’elle maintient la possibilité de rendre compatible l’humanisme et le développement. Nous sommes tous responsables de notre capacité à réaliser ce rêve.
Le Mouvement Démocrate, sous l’égide de son Président, peut et doit prendre pleinement sa part dans cet élan. Je suis, pour ma part, déterminée à m’investir pleinement dans ce projet communautaire qui est le seul à pouvoir permettre aux peuples de la terre de répondre à l’immense défi qu’ils se sont lancé à eux même pour ce XXI éme siècle.
Corinne Lepage 12 juin 2008

dimanche 10 août 2008

la France, république bananière

Allez don clire sur Rue 89, l'excellent article de Corinne Lepage

http://www.rue89.com/2008/08/07/fregates-de-taiwan-affaire-tapie-nous-navons-plus-de-justice


Personne pour défendre les contribuables.......

vendredi 1 août 2008

Dans un communiqué de presse à l'AFP, Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du Mouvement Démocrate et sénateur-Maire d'Arras, dénonce la remise en cause de la loi dite "SRU" . "Le Mouvement démocrate s'oppose au projet de loi présenté cette semaine en conseil des ministres par Madame Christine Boutin, ministre du logement. Le Mouvement démocrate n'accepte pas la remise en cause de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (dite « loi SRU ») qui impose aux communes de plus de 3 500 habitants d'offrir au moins 20% de logements locatif sociaux....

...
Le projet de loi prévoit de comptabiliser dans ce quota l’accession à la propriété, via notamment la « maison à 15 euros ». Cédant à la pression de certains élus, Madame Boutin revient ainsi sur ses déclarations antérieures.

Le Mouvement démocrate s’y oppose résolument. Notre pays a besoin de construire de plus en plus de logements aidés pour répondre aux difficultés des ménages. L’accession sociale à la propriété ne doit pas se substituer à la construction de logements locatifs sociaux, tant que des centaines de milliers de demandes resteront en attente.

Le Mouvement démocrate demande le maintien du quota des 20% de la loi SRU.

samedi 12 juillet 2008

L'esclavage des cadres

L'Esclavage des cadres

Le texte portant sur la réforme du temps de travail qui a été adopté le 1er juillet en première lecture par 326 voix contre 222 prévoit que le forfait qui sert de base pour les cadres passe de 218 à 235 jours.

Ce texte François Bayrou ne l'a pas voté. Il l'a qualifié de "texte de régression sociale". "Tous ceux qui, jusqu'à maintenant, ne voulaient pas voir ce qu'était la vraie nature de ce texte, devraient maintenant la voir: les cadres eux-mêmes vont être la cible. C'est le premier texte sans doute depuis très longtemps qui est aussi ouvertement un texte de régression sociale. Il porte atteinte à tout, au travail y compris des cadres, aux relations de confiance qu'il pouvait y avoir entre l'Etat et les organisations syndicales. Il rompt le contrat de confiance avec les partenaires sociaux. C'est un texte grave, lourd de conséquences".

En effet, les premières victimes de ce texte sont le cadres de plus en plus "taillables et corvéables à merci" !

Calculons ce qui attend les cadres redevables du "forfait en jours" Si on retire les 5 semaines de congés payés 52 – 5 = 47 semaines ouvrées 5 jours par semaine soit 235 jours. Si on applique mathématiquement ce texte cela signifie que pour compenser les 10 jours annuellement chômés (Noël, Jour de l'An, Pâques…) il peut être demandé aux cadres relevant du dit forfait de travailler 10 samedi par an. La notion de "pont" étant bien entendu oubliée.

On sait que la création du "forfait en jours" était liée à l'impossibilité pour les cadres de limiter leur temps de travail hebdomadaire et au fait qu'ils dépassaient largement les 35 heures par semaine lors de la mise en place des lois Aubry.

Les seules limites du temps de travail des cadres étant 13 heures de travail par jour et 24 heures consécutives de repos par semaine, en compensation de ces heures supplémentaires, ils bénéficient, en plus de leurs cinq semaines légales de congés payés, de jours de repos supplémentaires sous forme de RTT. Cette disposition n'est plus d'actualité.

Enfin, une entreprise pourra négocier un plafond supérieur à 235 jours (dans la limite de 282 jours ce qui signifierait travailler tous les samedi et 10 dimanches par an).

Le 19e siècle de Charles Dickens serait-il de retour à l'horizon 2009 ???

CFE-CGC a déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme contre certaines dispositions du texte jugées "discriminatoires envers les cadres".

PS:Ce texte a été écrit par Mme Françoise Rodet-Descomps sur son blog " liberté de parole"?,je l'ai copié avec son autorisation , car, étant inquiète pour l'avenir de nos jeunes, j'avais posé des questions sur e-soutiens sans réponse

mercredi 9 juillet 2008

Mon blog était un peu au repos ...
Je le reprends !
Appel à ceux qui viendront sur ce blog:
Il est important de voter pour la consultation de François Bayrou car cela lui permettra de faire taire ceux qui veulent revenir au passé
Une bonne nouvelle, le délai pour l'envoi est reculé. Il est encore temps de répondre jusqu'au17 juillet
Et si vous n'avez pas reçu le courrier vous pouvez voter selon les conseils du mail reçu aujourd'hui ou comme indiqué ci-dessous


"Si vous n'avez toujours pas reçu votre courrier contenant le matériel de vote, vous pouvez voter en :

-préparant un bulletin sur lequel vous inscrivez : "j'approuve" ou "je n'approuve pas"

- mettant ce bulletin dans une petite enveloppe fermée

- joignant la photocopie de votre carte d'adhérent (ou d'une pièce d'identité)

- joignant votre cotisation 2008 (bulletin de réadhésion téléchargeable sur le site) car seuls les votes des adhérents à jour de cotisation 2008 seront pris en considération

- envoyant le tout à : Mouvement Démocrate, Consultation des adhérents, 133 bis rue de l'Université 75007 Paris

Tel si besoin: 01 53 59 20 00 "

vendredi 28 mars 2008

Mouvement Démocrate, en avant

Les élections sont terminées, je ne ferai aucun commentaire

Maintenant, comme cela a été annoncé , il est urgent de faire des propositions pour le règlement intérieur

"Le Bureau Exécutif du Mouvement Démocrate a décidé mercredi soir de donner la "priorité au projet et à l'organisation" du parti créé dans la foulée de la présidentielle, avec un premier Conseil National le 14 mai. "La priorité est au projet et à l'organisation", a déclaré François Bayrou à l'issue de la première réunion des instances nationales depuis les élections municipales. Une réunion des candidats et des élus du MoDem aux municipales aura lieu le 26 avril à Paris. Elle sera suivie d'un Conseil National le 14 mai, qui sera chargé de ratifier un règlement intérieur pour l'organisation des mouvements départementaux. Des représentants de l'exécutif, dont François Bayrou, iront à partir de la semaine prochaine dans tous les départements pour faire la radiographie des attentes et parler avec chacun du bilan des élections municipales.

Une commission a été organisée sur ce thème , peu de propositions encore y ont été faites.

Avez-vous des propositions ?

Je réfléchis aussi à la mise en place de la fédération internet


Si vous avez des idées, je serais heureux d'en discuter avec vous


N'hésitez pas à écrire vos commentaires


Amitiés oranges

vendredi 21 mars 2008

lundi 17 mars 2008

Le MoDem doit se faire connaître

Et voilà maintenant que le modem est presque mort si l'on écoute la droite et la gauche .
De plus on semble avoir oublié tous ceux qui ont été accueillis à bras ouverts dans des listes d'ouverture .
Je trouve que Mr Juppé à Bordeaux et Mr Rebsamen à Dijon auraient pu nous dire merci pour leur élection au premier tour.........
J'espère qu'un jour on pourra faire des listes "modem" partout. Ce sera plus clair!
Dès à présent il faut faire connaître nos valeurs et préciser notre projet.
C'est pourquoi il serait bien , par exemple , d'organiser des " café- citoyens" sur les grands sujets d'actualité.
Il serait bien aussi que notre mouvement fasse entendre sa voix lorsqu'il y a des injustices.
Il faudrait aussi qu'on prévienne nos concitoyens lorsque des choses importantes sont décidées derrière leur dos.
Par exemple , n'y a-t-il que des bonnes choses dans le paquet de réformes de la constitution?
Le nombre de signatures exigé pour pouvoir se présenter aux élections présidentielles ne va-t-il pas tuer la démocratie? etc.....
Internet est un moyen d'information , il ne touche pas tout le monde .Comment faire?etc.....
Nous avons du pain sur la planche!
Quant à nos futures élections internes, il faut qu'elles soient organisées sérieusement, avec des adhérents à jour de leur cotisation, bien informés sur ceux qui se présentent . Ceux-ci doivent être clairement MoDem ........

mardi 11 mars 2008

Résultat des élections

Je trouve les résultats de notre mouvement très encourageants. En particulier ,je reprends un commentaire du site national
Après le premier tour des élections municipales, les principaux chiffres et analyses des résultats des candidats du Mouvement Démocrate montrent la réalité et la force de la ligne d'indépendance portée par le Modem. Ainsi, Jean-Jacques Jegou au Plessis Trévise, Denis Badré à Ville-d'Avray, Jean-Marie Vanlerenberghe à Arras, Rodolphe Thomas à Hérouville St Clair ou encore Hervé Chevreau à Epinay-sur-Seine ont notamment été réélus dès le premier tour. 15 villes ont été gagnées au premier tour dont 2 de plus de 40 000 habitants. Au total, sur près de 350 villes où se présentaient des listes autonomes, le Modem recueille en moyenne près de 16% des voix, ce qui confirme son ancrage territorial. Eric Azière, en charge des élections a estimé que le MoDem avait d'ores et déjà 554 conseillers muni [ ... ]


Par contre je regrette que les listes où se retrouvent des modems alliés , dès le premier tour, à l'UMP ou au PS aient été présentées par les médias comme des succès pour l'un ou l'autre camp . Le modem semble alors inexistant aux yeux des Français alors que des places importantes leur ont été données dans telle ou telle ville .
Je sais bien aussi que ces accords permettent , dès le premier tour, d'avoir des élus, si importants pour notre jeune mouvement, et sans doute indispensables si aux prochaines élections présidentielles les candidats devront avoir 100000 signatures d'élus!

Et voilà qu'avant le second tour on décrit en long et en large les accords entre le modem et le PS ici ou l'UMP ailleurs . Là je trouve qu'on en fait trop!

vendredi 22 février 2008

Devoirs des adhérents

L'adhérent doit être militant , c'est d'ailleurs ce que disait François Bayrou en parlant d'adhérent actif et non passif.
A mes yeux être militant ne veut pas vouloir dire obligatoirement se présenter à des élections , bien sûr il est important d'avoir des élus .
Cela ne doit pas vouloir dire non plus que le militant soit juste bon pour distribuer des tracts, coller des affiches....Bien évidemment ceux qui ne se présentent pas aux différentes élections doivent aider autant qu'ils le peuvent ceux qui se présentent.
L'adhérent militant du MoDem est aussi quelqu'un qui adhère au projet défini par François Bayrou . Il propose ses compétences pour aider le parti ( ce qui nécessite que le parti connaisse ses adhérents et leurs richesses !) , il participe aux réunions , aux débats publics et sur internet suivant ses possibilités . Il peut proposer et animer s'il en a les capacités des cafés politiques ou philosophiques afin de permettre de " développer au maximum la conscience et la responsabilité de chacun en lui permettant, dans la mesure de ses capacités et de ses forces, de prendre une part effective à la direction des affaires communes », selon Marc Sangnier.
Le militant doit donc connaître parfaitement le projet du modem
J'aimerais aussi que les adhérents du Modem soient vigilants afin de dénoncer les dérives et qu'ils fassent des actions pacifiques pour alerter l'opinion

Droits des adhérents du modem

Quelques idées......
Tous les adhérents doivent avoir la même information .
L'adhérent doit avoir toutes les informations nécessaires lorsqu'un vote va avoir lieu. Cette information doit lui être adressée par mail s'il indique son adresse mail ou par courrier s'il n'a pas accès à internet.
Cette information doit être fournie suffisamment à l'avance: Deux mois avant?
Durant cette période l'adhérent doit pouvoir rencontrer en réunion publique celui qui se présente . Une possibilité de questions par internet ou courrier doit permettre un complément d'information
L'adhérent doit être consulté avant le choix des personnes appelées à le représenter.
Des formations doivent lui être proposées pour être capable d'utiliser internet et pour tout mandat électoral......

vendredi 8 février 2008

par sébastien Dugauguez

Philosophie du projet Démocrate


Le projet Démocrate est une vision de la société radicalement différente de la proposition Socialiste et de la proposition Conservatrice. Ce projet n’est pas une synthèse centriste de ces propositions, comme beaucoup le croient. François Bayrou a posé les grandes lignes de cette conception de notre Civilisation dans un bel article de la revue Commentaire. C’est un texte dense (9 pages) qui est indispensable à la compréhension des évolutions récentes de la politique française, car cette dynamique dépasse largement le cadre du seul Mouvement Démocrate et elle a déjà été esquissée dans le domaine du Développement Durable.

Je voudrais approfondir ici la doctrine de ce projet.

Tout d’abord, un diagnostic. Les philosophies politiques actuelles - de gauche comme de droite - reposent sur l’hypothèse rousseauiste du contrat social : l’intérêt général procéderait naturellement de la somme des intérêts particuliers de chacun des membres de la société. Cette conception serait encore valable si chaque individu n’avait qu’un seul intérêt particulier. Or, ce n’est plus le cas.

C’est la crise des intérêts particuliers qui est à l’origine de la crise politique et morale actuelle.

En effet, la difficulté des propositions politiques actuelles réside dans le fait qu’elles se trouvent confrontées à des incohérences majeures entre chacune des trois facettes des individus auxquels elles s’adressent : au citoyen, au consommateur et au travailleur. Chacun de ces termes est ici présenté au sens large :
  • Je suis un citoyen, je suis un « régulateur » : un acteur social et politique, qui interagit avec ses semblables. J’aspire à la liberté et à la vie en communauté.
  • Je suis un travailleur, je produis de « l’offre » que je sois salarié, indépendant ou entrepreneur. Cette activité, par ses revenus, détermine mon niveau de vie.
  • Je suis un consommateur, je suis « la demande ». Cette activité, par l’utilisation de mes revenus, détermine mon mode de vie.

Du temps de Rousseau et de celui encore récent de la vie à la campagne, il était possible à chacun d’établir une cohérence entre ces trois natures. Au temps des usines cette convergence était encore palpable pour le prolétariat : elle a fait la réussite des thèses communistes.

Mais aujourd’hui, chacune de ces facettes qui nous compose est plus ou moins en conflit d’intérêts avec les autres. Ainsi par exemple :
  • En tant que consommateur, je préfère les produits les moins chers – délocalisés - au risque de ma santé d’homme, de mon activité de travailleur ou à l’encontre de ma conscience de citoyen.
  • En tant que travailleur je souhaite davantage de revenus, quand bien même ce revenu augmenterait les prix, et donc annulerait mon intérêt de consommateur. Alors le citoyen que je suis vote pour le parti qui lui promettra davantage de pouvoir d’achat à court terme soit par une hausse des salaires, soit par une baisse des impôts.
Nous sommes ainsi tous les témoins et les victimes quotidiennes de ces incohérences et d’un monde que nous ne comprenons plus.

Et ce sont des organisations différentes – partis politiques, syndicats et associations ou labels de consommateurs – qui sont chargées de défendre ces différents intérêts. Mais, ces organisations revendiquent chacune leur indépendance alors que ces problématiques se trouvent indiscutablement liées en nous. Ces organisations n’apportent donc pas de vision cohérente. Le résultat c’est la désaffection et l’ironie vis-à-vis de la politique, la décrédibilisation du syndicalisme et la faiblesse des associations de consommateurs. Fleurissent alors des utopies réconciliatrices comme la vision de l’extrême gauche ou le fondamentalisme religieux.

Le réflexe classique est alors de se tourner vers l’Etat et d’attendre de lui qu’il résolve ce problème. Mais les partis politiques, de gauche et de droite, sont, comme je l’ai montré, impuissants à régler durablement ces questions puisque complices du problème.

Comment résoudre alors ce conflit d’intérêts qui mine nos sociétés et nos consciences ?

Il faut alors changer radicalement de concept philosophique : la somme des intérêts particuliers n’incarne plus l’intérêt général. Ce serait plutôt l’intérêt général qui unifierait nos intérêts particuliers. Ce retournement de conception, où l’intérêt général prime et détermine notre intérêt particulier, est la première révolution du projet qui se nomme aujourd’hui Démocrate ou Durable.

Mais ce projet porte également une seconde révolution, toute aussi essentielle.

D’autres théories politiques ont déjà essayé de proposer cette primauté de l’intérêt général. Elles ont généralement conduit à des totalitarismes, où l’individu était sommé de renoncer à sa liberté afin de subir, pour son bonheur, l’intérêt dit général. Notre projet est radicalement différent : il a fait son deuil d’imposer aux autres le bonheur. Il ne recherche que l’établissement d’un cadre épanouissant qui, en toute liberté, permette de concilier nos différentes aspirations a priori contradictoires.

Notre projet ne vise donc pas l’établissement de l’intérêt général par l’Etat ou par une forme quelconque d’organisation, mais par l’individu qui décide en premier lieu d’être exemplaire. C’est la seconde révolution.

C’est donc l’individu qui va confronter ses aspirations de consommateur, de travailleur et de citoyen à un intérêt général supérieur afin de modérer ou d’encourager certaines de ses aspirations et agir. Agir de façon responsable et autonome. Agir sans attendre l’Etat et la société, agir sans contester systématiquement, mais plutôt en commençant par être soi-même exemplaire. C’est toute l’aspiration au Développement Durable qui est ainsi expliquée par cette vision Démocrate de la politique.

En effet, ne rien attendre en premier lieu de l’Etat n’exclut pas l’action politique, au contraire. L’individu reconnaît que tous les moyens sont pertinents pour concilier ses intérêts, et l’action politique citoyenne en est une. Elle est même un devoir, car le renoncement individuel à une action politique est un des symptômes de la crise des conflits d’intérêts identifiée au départ. L’Etat, au lieu d’être un recours ou un garant, devient alors pour le citoyen un moyen, parmi d’autres, pour mettre en œuvre sa conception du monde.

Ainsi, le citoyen, le consommateur et le travailleur, enfin réunis et cohérents, trouveront dans cette règle de vie privilégiant l’intérêt général un cadre épanouissant.

Enfin, comment définir cet intérêt général supérieur ? Pour rester cohérent avec cette philosophie, il n’est pas raisonnable d’en donner une définition globale et définitive. C’est à chacun de le faire en conscience. Cependant l’intérêt général, c’est bien souvent de dépasser sa vision locale et court-termiste. C'est-à-dire de changer d’échelle en envisageant les questions dans un cadre géographique et temporel universel : à l’échelle du monde et à l’échelle des générations passées et futures. De là découlera la satisfaction de nos propres intérêts.

Le projet Démocrate, traduction politique du Développement Durable, se revendique donc de cette double révolution. Celle qui remet l’individu libre, responsable et exemplaire au cœur de la démocratie.

lundi 4 février 2008

de Jean Pierre Rioux le 25 octobre

Lors d'un long entretien réalisé le 25 octobre, l'historien Jean-Pierre Rioux revient sur l'héritage historique du Mouvement Démocrate, ses valeurs et les espoirs qu'il porte. Replaçant ce mouvement dans les temps longs de l'histoire, il salue "l'insurrection de l'intelligence" qui a marqué la campagne présidentielle de François Bayrou, soulignant également la place nouvelle du Mouvement démocrate : "Plus jamais, nous ne serons une force d'appoint". Jean-Pierre Rioux précise cette analyse dans sa contribution au Forum des Démocrates : "Comment nous configurer ?"
Comment nous configurer ?
(Contribution au Forum des démocrates de Seignosse, le 15 septembre 2007)


Le 24 mai dernier, au Zénith, nous parlions de faire courir la promesse du 22 avril en insurgeant l’intelligence. Nous voulions rester en mouvement, puisque ni le droite-gauche de résignation, ni l’insolence bonapartiste, ni l’impuissance socialiste, ni l’autosatisfaction groupusculaire, ni les plats de lentilles ne nous tentaient. Nous souhaitions reprendre l’essartage d’un espace démocratique de vérité ; enraciner une contestation intégrée et positivée. Nous voulions re-tricoter en partant du centre, dans la suite d’un séculaire héritage social, libéral et européen resté présent, contre vents et marées, depuis Marc Sangnier et Jean Lecanuet. Nous promettions de n’être ni un parti partisan, ni un conglomérat d’activistes et de déçus, ni un club de supporters. Nous voulions réapprendre à choisir et tracer droit, à raisonner librement, à expérimenter, à nous battre en orange.
Un été plus tard, nous faisons surface. Mais nous voici toujours aussi méprisés par les bien-pensants ou mis à l’encan par les faux bons amis. Nous voici pris, en interne, entre filiations et renouveau, tout en étant persuadés que la table rase n’est jamais une solution, pas plus que l’improvisation ou la fébrilité. Ne rien renier du meilleur du passé centriste et du meilleur de l’action de l’UDF, mais rajeunir, serrer l’argumentaire, partir à la rencontre des volontariats et des solidarités, couvrir, en « gramsciens » aussi déterminés que Nicolas Sorkozy pour la droite depuis 2003 ou que le PS des années 1970, l’espace scientifique, intellectuel, culturel et médiatique, puisqu’il s’agit de « mener un combat d’opinion, un combat intellectuel, philosophique, moral, autant qu’un combat parlementaire et militant » : voici notre ambition, qu’il nous faut afficher en répliquant aussi, et très vite, aux accusations de naïveté et de banalité, puisque tout un chacun peut en effet, aujourd’hui, se dire démocrate autant que nous.
Comment, dans ces conditions, singulariser et densifier notre propos ? Comment nous constituer, nous ériger, nous configurer ? Nous n’y parviendrons qu’en partant du 22 avril, en faisant mouvement et en persévérant dans le parler vrai.


Partir du 22 avril

Reconnaître et revendiquer cette filiation-là est notre meilleur viatique. Car le 22 avril une singulière poussée politique s’est manifestée. Elle fut assez puissante pour prouver que le centre ainsi personnalisé serait désormais mieux qu’une force d’appoint. Elle fut qualitative aussi : ce centriste-là, en bonne complicité avec le Jean Lecanuet de la première élection présidentielle au suffrage universel, en 1965, a fait montre d’une vocation toute personnelle à la « contestation intégrée », c’est-à-dire non pas hors du système mais, au contraire, installée au cœur de celui-ci, à l’occasion de l’élection majeure. Mieux : ledit centriste a inscrit cette contestation non seulement dans la lignée, aussi longue que l’histoire de notre démocratie depuis 1789, d’une rébellion de la raison - celle du citoyen contre les pouvoirs en version radicale d’Alain ou celle, plus populiste, de la « politique du peuple » au nom du Tiers État - mais aussi dans celle d’une résistance spirituelle de la conscience et de la personne, du refus du règne de l’argent et du cynisme, de la confiance dans la société civile et les corps intermédiaires, de la morale en action et du souci de vérité, ces principes offensifs affichées avec constance depuis plus d’un siècle, on le sait, par sa famille démocrate-chrétienne.
Ainsi sa révolte s’est-elle faite résistance et fut suivie par près de 20% des électeurs le 22 avril. Ainsi fut dénudée et récusée, au nom de valeurs pérennes cette bipolarisation bipartisane et militarisée sous la Ve République qu’une très forte majorité de Français dénonçait régulièrement mais vainement depuis dix ans au moins. Cette position originale explique non seulement que François Bayrou ait été un moment perçu dans des sondages comme le seul capable de battre Nicolas Sarkozy au deuxième tour mais, surtout, qu’il ait rassemblé un électorat heureusement diversifié et bien armé politiquement et moralement.
Le vote en sa faveur a eu cependant une sociologie et une géographie propres, dont nous sommes toujours comptables aujourd’hui. La première est marquée par la prédominance des cadres et des classes moyennes, tous inquiets pour l’avenir comme pour leur propre avenir et très soucieux de conciliation, de proposition et d’innovation, de réforme et de justice. Traits saillants aussi bien : la jeunesse et, surtout, le diplôme, ce qui explique aussi l’ampleur du soutien reçu dans les milieux de l’activité de pointe et dans ceux de l’enseignement, de l’université, de la recherche et des technologies les plus prometteuses. C’est cet ancrage-là qu’il importe de consolider. Cette sociologie particulière s’est aussi inscrite sans peine, à la grande surprise parfois des observateurs incultes, dans la géographie électorale bien connue du centrisme de souche démocrate chrétienne, libérale et radicale (l’ouest, l’est, l’ouest de la région parisienne, les départements en écharpe du Pays basque à la Haute-Savoie avec le Rhône à l’épicentre). Mais elle l’a débordée (dans une partie de l’ex-Chiraquie du Massif central et, fait important, à Paris intra-muros), sans toutefois parvenir à progresser autant dans le Nord-Est et dans le Midi méditerranéen.
Surtout, nous disent toutes les enquêtes de sortie des urnes, l’électorat Bayrou avait des aspirations hiérarchisées de manière originale et toutes résolument et pertinemment tournées vers l’avenir. Alors que les enjeux permanents et prioritaires pour l’électorat de droite sont restés l’immigration, l’insécurité et la politique économique plus libérale, et pour celui de gauche l’exclusion, la pauvreté, le pouvoir d’achat et l’éducation, les électeurs de François Bayrou ont placé très loin devant les quatre questions cruciales pour l’avenir et qui devraient donc être le socle sur lequel doit être bâti le programme du Mouvement démocrate : l’éducation et la recherche, le pouvoir d’achat, l’Europe et l’environnement. Ces singularités de l’électorat de François Bayrou ont certes, par définition, disparu au deuxième tour et l’on connaît la configuration du report de ses voix (environ 40 % pour Nicolas Sarkozy, 40% pour Ségolène Royal et 20 % d’abstentions, blancs ou nuls).
Il reste néanmoins que si l’élection présidentielle a vu la droite rafler la mise et la gauche perdre la main, dans cette partie François Bayrou fut mieux qu’un joker : il a non seulement personnalisé un enjeu de type nouveau mais, au passage, il a jeté un dévolu sur un espace et une configuration démocratiques renouvelés, dont la sociologie, la géographie et les aspirations ont dépassé le centrisme hérité et l’habituel déni du duopole droite-gauche.
C’est ce dépassement qu’il faut éclaircir et entreprendre de faire fructifier si l’on veut installer et faire grandir le MoDem. C’est tout le sens du cheminement, esquissé le 22 avril, de « centre » à « démocrate », que François Bayrou vient de recommander dans son article de Commentaire. Il faut le tracer, le jalonner. En somme, il faut faire mouvement.


Faire mouvement

Historiquement, un mouvement n’est ni un parti, ni une « section de », ni une union, ni un rassemblement, ni une ligue. C’est l’appellation dynamique et dynamisante, la forme et l’affût d’un projet, d’un enjeu, d’une action. Et il n’atteint ses objectifs que si ses adhérents savent vers quoi ils s’ébranlent, quel est l’ordre de marche, quelles étapes il faudra faire pour arriver à destination.
On pourrait citer quantité d’organisations à géométrie trop invariable et à longévité très aléatoire qui ont été des mouvements. Il y en eut de pittoresques, aussi groupusculaires qu’oubliées, qui ont banalisé et dévalorisé l’appellation. Qui connaît encore, par exemple, le Mouvement « socialiste monarchiste » devenu « humaniste démocrate » en 1965 ? Le Mouvement travailliste national de 1955 ? Le Mouvement libéral de Touraine ? Le Mouvement d’action et de réflexion pour les réformes socialistes (MARS) de 1973 ? Le Mouvement social et démocratique de Louis Ducatel en 1969 ? Mais beaucoup ont marqué, car ils signalaient à temps des besoins nouveaux et pressants de la société, de la culture et de la politique. Souvenons-nous, il n’y a pas si longtemps, du Mouvement de la paix, du Mouvement de défense des exploitations familiales (MODEF), du Mouvement populaire des familles dès 1942, le Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception de 1956 (MLAC), le Mouvement européen de Jean Monnet en 1958 et même du Mouvement des radicaux de gauche, du Mouvement écologique de 1974, du Mouvement réformateur de 1971 ou du Mouvement des démocrates de Michel Jobert. Sans oublier le Mouvement Poujade qui fit trembler la IVe République, ou le Mouvement du 22 mars qui annonça mai 68. Si l’on pouvait faire ici l’histoire de ces élans inégaux qui ont labouré la France démocratique depuis la Révolution, on prouverait aisément qu’un mouvement, parce qu’il est mouvement, peut étendre ses tentacules sociales, se mouvoir avec agilité et détermination et, surtout, signaler de nouveaux enjeux de manière plus convaincante que d’autres types de formations politiques.
S’il le nôtre voulait revendiquer une filiation et la mettre au crédit d’une légitimité historique, la plus à propos serait celle du Mouvement républicain populaire (MRP) tel qu’il fut lancé à la Libération et dont l’action fut essentielle pour participer au redressement national, à la reconstruction du pays et au rétablissement de la République. Car quel était, déjà, son message? « Préoccupation sociale, Europe, souci de conciliation entre Français, recherche de proximité entre les citoyens et les centres de décision ». Son idéal ? « Que la République soit plus généreuse avec le peuple et la France plus généreuse parmi les nations ». Si bien que le Manifeste fondateur de ce MRP, des 25-26 novembre 1944, mérite encore le détour, puisqu’on y lit qu’il s’agissait déjà de « poursuivre, dans le cadre des institutions républicaines renouvelées, une action politique démocratique suivant les principes qui ont animé la Résistance et une œuvre d’éducation politique et sociale ». Ne nous faisons donc pas trop de souci au chapitre des références, qu’il ne faudra pas négliger par nos temps de présentisme, d’instantanéité, de fébrilité, dans la bousculade d’images et de médiations qui nous déconcertent. N’oublions jamais que nous venons tous de quelque part, qu’il n’y a jamais eu de table rase en politique et que si nous acceptons bien volontiers d’hériter, c’est pour mieux repartir.
Conclusion ? Un mouvement est à la fois l’organisation d’une résistance initiale puis la force motrice de l’action qu’elle anime. Il soutient un leader incontesté mais il sait aussi que dans la bataille comptent beaucoup aussi le dynamisme social et économique de ses adhérents, l’originalité de ses types d’action civique, de ses modes de rassemblement et de manifestation, bref son inventivité et sa modernité militante. Un mouvement est une organisation efficace car il est plus réceptif que le parti de masse à l’urgence, à l’événement, à l’échéancier. Il sent qu’il faut sans répit mieux viser les cibles, clarifier les enjeux, repérer les points de martèlement, ébranler ; il entend prouver le mouvement en marchant, c’est à dire valider des valeurs, une démarche et des ambitions en énonçant, en instruisant, en bataillant sur des points précis, concrets, révélateurs, significatifs, aussi exemplaires que probants. Rappelons-nous qu’un mouvement n’est entraînant que si sa véhémence originelle se fait pédagogique et éducative, si elle cherche à explorer de nouvelles voies au long desquelles seront mieux formulés la règle et le consentement.
C’est pourquoi il est indispensable de déterminer sans délais les principaux points sur lesquels doit porter notre effort. En craignant moins que jamais d’avoir à parler vrai.


Parler vrai

Dans un monde globalisé où les liquidités, les financements, les biens et les services vont circuler encore plus librement, il s’agit de redonner l’espoir ; de désamorcer autant qu’il se peut, pas à pas, avec pragmatisme et détermination, le conflit ouvert entre économie, société et culture ; de promettre qu’avec des moyens publics désormais limités, la démocratie restera d’intérêt général si elle aide à la promotion de tout ce qui reste hors de portée du marché, de tout ce qui doit rester hors de sa portée ou de tout ce qui doit à tout le moins passer contrat avec lui. Il s’agit de montrer ainsi, en faisant mouvement en démocrates, que la politique, c’est plus que jamais contenir la marchandisation, garantir l’accès aux biens supérieurs, repérer et dégager des marges de manoeuvre.
Ne détaillons pas pour l’instant les trois domaines fondamentaux d’intervention, de proposition et de négociation qu’à mon sens le MoDem pourrait privilégier dans son action, et dès l’an prochain mettre à proximité à l’occasion des élections municipales et cantonales. Ils sont dans le droit fil des expériences et des cultures politiques réunies aujourd’hui en son sein comme dans le prolongement, il va de soi, des propositions de la campagne présidentielle :
1) Le droit au sens, pour reprendre le titre du livre de François Bayrou de 1996, puisqu’il s’agit de donner la priorité des priorités au développement d’une société du savoir et d’une économie de la connaissance, cette clé pour l’avenir d’un pays comme le nôtre. Le domaine considéré rassemble à la fois l’école, l’université, la recherche-développement, mais aussi tout ce qui touche à la culture, aux médiations et au rayonnement français (expertise, tourisme, francophonie). Les questions à examiner sont légion, mais il faudra bien en dégager les principales. Ainsi, têtes de chapitre du rapport cité de l’UNESCO, la liberté d’expression et la solidarité numérique, les réseaux, la culture de l’innovation, l’éducation tout au long de la vie, le marché de l’enseignement supérieur, la mondialisation de la recherche, la place et le rôle de la culture scientifique et technologique, les nouveaux rapports des savoirs et des risques, la part des savoirs locaux et des savoirs autochtones, le refus de la fracture cognitive, la propriété intellectuelle, l’e-démocratie et l’e-administration, etc…Qu’allons-nous dire d’intelligemment novateur sur toutes ces questions ? Et comment l’État-stratège pourra intervenir dans cet « intelligemment novateur » ?
2) Le droit à la vie, si l’on consentait à mieux armer, sous cette formulation, un autre domaine de réflexion et de proposition déterminant pour notre avenir. Pourquoi ne pas rassembler sous cette rubrique, à l’instar des sciences de la vie et de la terre de nos écoles, tout ce qui touche à l’environnement, à la vie et à l’éthique (bioéthique, génie génétique, biotechnologies, nanotechnologies, etc…), aux âges de la vie et à la santé ?
3) Le droit aux solidarités humaines et spatiales, puisque tous les pays d’Europe qui réussissent sont décentralisés et moins étatisés que le nôtre et proposent des solidarités autrement moins providentielles et « statutaires » que les nôtres. Par héritage comme par ambition, ne craignons pas de dire que nous ne sommes pas les moins mal armés pour avancer des idées neuves sur la ruralité et la « rurbanité », l’intercommunalité (ce sera bientôt l’occasion de rabâcher Tocqueville : « C‘est dans la commune que réside la force des peuples libres. Les institutions communales sont à la liberté ce que les écoles primaires sont à la science » !), le rôle des PME dans le tissu économique et social, l’impératif régional, les progrès de la décentralisation : autant de questions que nous saurons mieux que d’autres inscrire dans le devenir national et européen. Bref, jouons à plein de l’héritage centriste qui, mieux que d’autres si pleins de fixisme jacobin et étatiste, a toujours tenté de mettre en synergie le local et le global, le régional, le national et l’européen, le tout et les parties. Répétons que cette famille politique a toujours prôné la solidarité, respecté les corps intermédiaire, favorisé et civilisé la dynamique sociale et libérale ; qu’elle n’a jamais contribué à étouffé par étatisme ou nationalisme outrepassés la respiration de tous et de chacun. Aujourd’hui, des arguments de cet ordre valent de l’or.
« Il faut », « disons », « répétons » : il ne s’agit pas ici d’incantations vaines, mais d’une ambition et d’une méthode politiques, de celles que seul un respect du « parler vrai » peut expérimenter et valider, ce « parler vrai » si cher à Pierre Mendès France comme à Raymond Barre, à Jean Lecanuet ou à Charles de Gaulle. « Le lien du langage est le plus fort et le plus durable qui puisse unir les hommes », notait Tocqueville : François Bayrou lui fait justement écho en invitant à clarifier les faux débats, à ramasser les propositions, à viser plus juste et plus haut, à voir plus loin, puisque « les mots sont la matière première de la politique ».
Un seul exemple : et si nous faisions serment de ne plus parler d’« alliance » mais de « contrat », de « programme » mais de « proposition », de « mondialisation » mais de « globalisation », de « règle » sans « consentement », de « réforme » sans « négociation » ? Comment contourner le langage médiatique et la langue de bois ? Civiliser et faire argumenter de nouveau notre langue française sans parler comme dans un quotidien sportif ou par SMS ? Comment au passage décoder et enrichir le langage numérique ? Comment favoriser l’autocritique, accepter que les experts et les élites eux aussi puissent dire ? Comment concrétiser le si vert « penser globalement pour agir localement » ? Le rôle, si difficile mais si indispensable, de bon locuteur collectif ne doit pas effrayer un mouvement comme le nôtre. Car, comme Pierre Pflimlin le disait naguère, « pour jouer un rôle charnière il faut d’abord exister » et pour exister il faut nommer, énoncer, dire du sens, échanger, argumenter dans les règles de la pensée. Bref, parler simple et dru : parler vrai.
C’est à propos de notre mot-drapeau, « démocratie », que nous serons attendus, et bien avant d’être entendus. Il nous faudra certes adopter sans arrière-pensée les discriminants que signale François Bayrou dans son texte de Commentaire : un projet d’exigence civique très « haut de gamme » ; la volonté de protéger le citoyen contre les excès du pouvoir par la séparation des pouvoirs ; le refus de prolonger la névrose nationale de l’État thaumaturge et le souci de redéfinition du rôle stratégique de l’État ; la réhabilitation des « biens supérieurs » ; la fédération des nations moyennes contre les puissants débondés. Mais il faudra creuser encore le sens du mot démocratie, et d’abord en le protégeant des tentations qui l’assaillent aujourd’hui : la tentation relativiste qui consiste à dire que toutes les valeurs se valent, que toutes les revendications des communautés sont légitimes, que les droits de l’homme pourvoiront à tout, qu’on peut relativiser jusqu’en bioéthique, qu’il n’y a plus de loi naturelle, que le sens commun, au sens kantien, et la capacité de jugement sont des fables ; la tentation égalitaire qui conduit à refuser en bloc toute discrimination et à dénoncer toute discrimination positive ; la tentation victimaire qui brouille notre vision de la justice sociale et de la justice tout court ; la tentation jacobine et étatique qu’il faut compenser mais sans sombrer dans les tyrannies de l’intimité, de l’émotion, de l’opinion, du local, du communautaire ou du participatif.
Immenses chantiers, dont il faut repérer les points cruciaux et extraire des propositions originales ; puis en faire nos chevaux de bataille et nos parts de contrats à négocier et de conquêtes à venir.

dimanche 27 janvier 2008

L'école à 2ans?

Réflexions d’une institutrice maternelle à la retraite

Je suis pour l’école à deux ans : ( surtout dans les milieux dits défavorisés)

Le langage oral est à la base de tous les apprentissages, qu’il s’agisse du vocabulaire qui permet la compréhension des consignes et l’entrée dans la lecture que des structures de phrases qui permettent à la pensée de se construire et de s’exprimer tout en étant indispensable à l’apprentissage de la grammaire.

Exemple vécu : J’avais dans ma classe de 2-4 ans un certain nombre d’enfants de milieu défavorisé et d’enfants d’immigrés dont les modèles langagiers se limitaient à un minimum de mots et de phrases plus ou moins corrects.
Comme je les avais pendant deux ans , j’ai pu constater leurs progrès :
Souvent je me disais que ces petits qui suivaient le groupe de « grands » perdaient leur temps .
Pourtant l’année suivante c’était toujours la même constatation : ils s’étaient appropriés le vocabulaire et la syntaxe ce qu’ils n’auraient pu faire chez eux.

De plus si je comparais ces enfants à ceux qui entraient à trois ans , souvent de milieu plus favorisé et dont les parents s’occupaient activement , mes anciens entraient plus vite que les nouveaux entrants dans les apprentissages.

Apprentissage des règles et du sens de l’effort

Pour réussir à l’école il ne suffit pas d’être intelligent, il faut aussi intégrer les rites, les codes, les bonnes attitudes : savoir écouter, faire attention…
Plus on y va tôt si on s’y adapte bien sûr, plus vite on s’adapte.
Je pense que c’est grâce à cette connaissance de l’intérieur que les enfants d’enseignants réussissent le mieux à l’école.

Parallèlement se fait un apprentissage de la vie en collectivité qui ne se fait pas
en un jour ! Il faut intégrer des règles , comprendre la nécessité de faire des efforts

Je suis aussi persuadée qu’il faut une confiance entre parents et enseignants

J’ai toujours été favorable à l’accueil des parents dans les classes un peu de temps au début pour rassurer les enfants .Après quelques mois d’adaptation permettant aux enfants d’accepter la séparation je proposais aux parents qui le pouvaient de participer de temps en temps de ces parents à des ateliers, à des sorties……
Quand ce n’était pas possible j’ai toujours essayé de discuter avec les parents pour qu’ils soient rassurés parfois , mais surtout confiants . Qui dit parent confiant dit , le plus souvent, enfant confiant et donc apte à apprendre.

Faire comprendre l’importance d’une bonne hygiène de vie

Dans l’école où je travaillais nous proposions des réunions pour faire comprendre l’importance d’avoir des horaires de repas réguliers et surtout suffisamment de sommeil.
Certaines expériences comme celle du professeur Revel m’ont marquée et j’ai souvent raconter aux parents comment il avait réussi à améliorer les résultats d’enfants en les faisant dormir plus et à diminuer ceux d’autres en diminuant leur sommeil, cette deuxième expérience ayant été écourtée rapidement !


Autres propositions :

Changer les règles d’inscription et de niveau à l’école :


Ne plus tenir compte de l’année civile mais celle de l’année scolaire :
Ainsi un enfant entrerait au CP s’il a au minimum 6 ans à la rentrée. En effet il y a beaucoup trop d’enfants de fin d’année qui peinent pour apprendre à lire sans compter les malheureux prématurés qui auraient dû naître quelques mois plus tard et qui peinent comme des malheureux …..

Parallèlement il faudrait aussi qu’il y ait plus de dérogations, comme la quasi totalité des enfants suivent l’école maternelle à 5ans pourquoi ne pas intégrer cette année à l’école primaire , il serait facile de mettre au CP les enfants prêts pour la lecture que les enseignants connaissent bien ou au contraire garder une année de plus en maternelle ceux qui en auraient besoin sans qu’ils soient étiquetés en retard !
Je parlais tout à l’heure de confiance des parents envers l’école , la confiance en soi des enfants est très importante pour toute la scolarité

Développer l’ autonomie de l’enfant et avoir un regard positif sur lui

La réussite à l’école nécessite la confiance en soi.
Dès la maternelle et à la maison il est indispensable d’ apprendre l’enfant à agir seul sans lui en demander trop bien sûr. Lorsque l’enfant parvient seul à faire une tâche il est normalement fier et prend confiance en ses capacités.
De même l’enfant a besoin d’être félicité et encouragé pour qu’il apprenne à persévérer. L’expérience d’un petit échec doit lui permettre de trouver en lui des ressources pour recommencer et réussir .

lundi 21 janvier 2008

ce qu'écrit "Force Hyères" , Chantal Portuese , si connue des internautes sur les élections

mardi 22 janvier 2008

Les élections du Collège des adhérents au Conseil National se sont déroulées du 17 au 19 janvier . Les premiers résultas ont été publiés dimanche soir sur le site officiel du Mouvement Démocrate.


Ce qui devait être l'occasion de poser les bases d'une vraie démocratie interne au sein de notre Mouvement a été l'objet de toutes les controverses. La démocratie éponyme dans notre Mouvement ne doit-elle pas être la colonne vertébrale dans la construction de notre jeune parti ? Ce parti, qui prône la « politique autrement », celle qu'il est essentiel d'inventer avec de nouveaux codes, de nouvelles exigences, de nouveaux principes, ne doit-il pas être un exemple, dans son fonctionnement, dans ses réflexes, de rigueur et de volonté pour cette nouvelle génération politique ? Il est vrai que des décennies de pratiques claniques ou de stratégies parfois peu scrupuleuses, favorisant l'intérêt personnel à l'intérêt général , n'aident pas nos « anciens » à prendre ce virage à 180°. Que de simples militants de base, néo-politiques se prévalent de cet « autrement » pour se permettre de questionner, d'interpeler, de conseiller même, les indispose ou les choquent certainement , mais on peut aussi les comprendre, ils doivent s'adapter.

En ce qui me concerne, je ne compte plus mes interventions au siège, ou sur le net (mails, téléphone, lettres ouvertes, recommandé, ...), et j'ai appris que, questionner c'était souvent déranger. L'interlocuteur...interloqué a trop souvent le réflexe de prendre la question comme une « agression ». Moi si douce, vous imaginez ? Combien aujourd'hui sont-ils ceux qui associent mon nom à une personne rebelle parce qu'impliquée et engagée ?

Si j'ai pris de mon temps, sur ma vie professionnelle et privée, si je me suis accrochée à cette tâche que je m'étais donnée, si j'y ai perdu un peu de mes espoirs et quelques 5 kilos en un mois, si j'ai pris des coups et des cours accélérés en politique, je sais une chose, mais cela je le sais sans le moindre doute : je n'y ai pas perdu mon âme !

Je bouscule sans doute les modes de fonctionnement habituels dans un parti et j'ai appris à mes dépens, que je dérangeais. Je prends la parole et m'exprime sur ce que je ne comprends pas ou qui me semble de nature à travestir le vrai message du Mouvement Démocrate.

L'émergence d'une génération nouvelle souhaitant s'impliquer dans la vie politique bouscule ces deux « mondes », d'anciens et nouveaux qui n'ont d'autre choix que de cohabiter. Les premiers ne retrouvent plus leurs marques et les seconds se trouvent à l'étroit dans la maison commune et certains cherchent à occuper « la place » avant que le voisin ne la leur pique , quitte à jeter à la cave l'hôte prêt à lui offrir le gîte et le couvert, la main tendue. Pour certains nouveaux tout est bon pour justifier de leur légitimité. Même s'approprier du message de leur leader pour expliquer l'inexplicable. On s'organise, en associations, en mouvements, plus Modem que Modem, plus Bayrou que Bayrou, plus démocrate que démocrate. Les « amitiés » se lient, se relient. On se réunit, on s'organise , on définit des stratégies pour les prochaines élections, on plannifie, on pense ensemble, on réagit ensemble, on se déplace ensemble. Gare à celui (ou celle!) qui osera penser autrement ! Evidemment on n'y pratique pas la pensée unique, quelle idée ! L'essentiel est de suivre la ligne et de ne pas dire (trop souvent) tout haut ce que beaucoup pensent tout bas . Tiens, bizarrement, ça me rappelle la politique ...comme avant ! Me suis-je trompée de parti ? François Bayrou m'a-t-il bernée à ce point ?

Cette pensée m'a obsédée ces derniers temps, à en perdre le sommeil. Je me suis refait le film à l'envers en mettant le curseur à janvier 2007. J'ai fouillé ma mémoire et l'ai réveillée à tous ces moments très forts vécus depuis les Présidentielles. Et j'ai compris que je ne m'étais pas trompée de chemin. La voie que j'ai choisie dans le sillon de François BAYROU est la bonne, la vraie, la seule qui ne soit pas une impasse .

Je ne me suis pas trompée mais j'ai eu tord . Tord de penser que tous les démocrates de ce parti naissant, pensaient comme moi et réagiraient comme moi ! Avant d'être démocrates, ce sont des êtres humains, avec tout un patrimoine de qualités et de défauts qui les confronte à leurs propres ambitions personnelles souvent non abouties ailleurs. Leurs intentions au départ étaient sûrement désintéressées mais « l'espace à prendre » est si palpable, si prêt d'être pris que la tentation de l'occuper a pris le pas sur les saines motivations des débuts: les valeurs à défendre en priorité attendront.

Ce Mouvement qui se voulait unitaire dans la diversité se compose déjà, d'une multitude de groupes, associations, réseaux, mouvements qui, au lieu d'unifier ses composantes génétiques, risque de se trouver divisé entre bataillons organisés et simples adhérents indépendants et fiers de l'être.

C'est l'interprêtation de nos statuts et l'usage que nous en ferons qui pourront permettre un enrichissement dans la diversité plutôt que des déchirements.

Ces premières élections internes auront été un véritable révélateur : ceux qui sont prêts à tout pour obtenir un siège, ceux qui préfèrent s'effacer et observer et ceux qui ont fait le choix de s'engager, avec leurs tripes, quelque soit le résultat , pourvu qu'il soit obtenu de façon démocratique. Je prétends faire partie de cette dernière catégorie et j'en connais beaucoup au Modem dans ce cas . Alléluia !

J'ai donc participé à ces élections, activement, en restant vigilante et alertant sur les dysfonctionnements dans l'organisation. Il semblerait que tous mes efforts aient été vains au vu du déroulement du scrutin en PACA.

Si je ne remercierais jamais assez certaines instances départementales (04, 06, 83) d'autres n'ont pas compris, sûrement, que mes interventions tendaient à limiter au maximum les possibilités de recours, en veillant en amont au respect des modalités d'organisation.

A l'issue de ces élections, le bilan ne pouvait qu'être déficitaire . Si l'on peut accepter de légères anomalies dûes à la jeunesse de notre Mouvement, il n'est pas concevable de tolérer et d'entériner des dysfonctionnements de nature à dévoyer la démocratie la plus élémentaire au sein même du Mouvement Démocrate. Notre crédibilité au regard de l'extérieur est en jeu. Nous avons une valeur d'exemple pour nos adhérents, nos sympathisants et également nos concitoyens .

En région P.A.C.A, des irrégularités ont eu lieu, notamment la non information des adhérents ne disposant pas d'Internet. Mais la plus flagrante est celle commise dans le Vaucluse qui n'a pas fourni les bulletins de vote et les professions de foi de trois listes sur sept !

J'ai bien évidemment, en concertation avec tous mes co-listiers, fait un recours, lundi, auprès de Mr BARIANI, Président de la Commission Nationale d'organisation de ces élections.

Mr Bariani, a décidé, dès dimanche, d'organiser un nouveau scrutin en Vaucluse.

Or, cette élection concernant une circonscription régionale, j'ai déposé un recours en invalidation totale en PACA. En effet, l'annulation d'un bureau de vote d'une circonscription, entraîne, de facto, l'annulation de tous les autres bureaux.

De plus, les résultats ayant été publiés par la liste PACA en Mouvement sur e-soutiens, on comprendra aisément qu'un scrutin partiel ne peut plus avoir lieu, pour des raisons évidentes d'équité.

Je vais bien évidemment m'attirer les foudres de certains et prendre le risque de perdre l'unique siège que notre liste aurait obtenue, mais j'ai toujours dit que ce n'était pas les honneurs d'un poste qui me motivait. Seule une volonté de construire efficacement ce Mouvement m'intéresse réellement. Le Conseil National est une porte ouverte à un vrai travail de proposition, mais sans siège il me sera, malgré tout possible, de continuer mon engagement différemment mais toujours sincèrement.

Je préfère perdre mon unique siège, plutôt que de l'obtenir de façon si caricaturale.

Cette décision prise avec mes co-listiers correspond à notre profession de foi dans laquelle nous prônions la transparence, l'information de l'adhérent, la démocratie interne et la prévalence de l'intérêt collectif sur l'intérêt personnel.

J'appelle donc, toutes les têtes de listes, en démocrates, de soutenir ce recours en invalidation de l'ensemble du scrutin en PACA. Montrons l'exemple ! Prouvons que nous ne sommes pas accrochés à des sièges mais à des valeurs! Faisons-nous élire dans des conditions de démocratie interne clairement exercée ! Démocrates, à vos actes non manqués !

« La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité », Albert Camus

dimanche 20 janvier 2008

MoDem, où en es-tu?

Premier principe : Le Mouvement démocrate est un mouvement de citoyens actifs.

On n’y adhère pas pour seulement pour soutenir, pour être des supporters, mais pour participer à la mesure de ses forces et de sa disponibilité, pour construire des idées, un programme, des équipes.

Le second principe est un principe éthique qui nous engage. Une charte éthique à l’intérieur de notre mouvement démocrate qui indiquera quelle est la nature de l’engagement de l’adhérent, du responsable, du candidat et de l’élu du mouvement par rapport à ceux qui lui ont fait confiance.

Troisième principe : nous donnerons un sens plein et entier à l’idée de démocratie.

La démocratie, cela ne peut pas être seulement l’attribution du pouvoir par le vote. La démocratie, c’est aussi la responsabilité des citoyens entre les votes.

Pour que le citoyen soit responsable, il faut qu’il soit associé et informé, qu’on lui laisse le temps de réfléchir, qu’on lui donne les moyens de peser sur la décision que l’on prend en son nom.

Et cela, ce sont les institutions qui le garantissent. Voilà pourquoi le mouvement démocrate défendra les principes d’une réforme profonde de nos institutions républicaines, dont les piliers seront la séparation des pouvoirs, à l’intérieur du pouvoir politique, et aussi entre le pouvoir politique, le pouvoir économique et le pouvoir médiatique. Nous défendrons le respect du pluralisme et la qualité de l’information et du débat public. Nous défendrons donc une loi électorale juste, celle qui existe partout en Europe, du Nord au Sud et d’Est en Ouest, et qui garantit à toutes les grandes sensibilités démocratiques leur droit à l’expression et à la représentation.

Quatrième principe : L’action du Mouvement démocrate sera fondée sur la vérité, en matière économique, comme en matière sociale.

Cinquième principe : il faut penser l’avenir. Nous avons besoin de retrouver l’enracinement intellectuel de l’action politique. Le Modem se fixe pour objectif de faire partager la réflexion sur l’avenir à l’ensemble du champ social, universitaires et intellectuels, créateurs et interprètes dans le monde de la culture, artistes et savants, ouvriers, techniciens, salariés, agriculteurs, étudiants, artisans et entrepreneurs, retraités ou passagers sans bagage dans notre société.

Sixième principe : Le principe du Mouvement démocrate est le rassemblement. Le Modem affirme que chaque fois que quelque chose d’essentiel est en jeu pour la nation, il est prêt à travailler avec toutes les forces démocratiques du pays. Et chaque fois que l’on abordera l’action de proximité, la démocratie locale, il est prêt à faire naître de larges rassemblements. Dans le champ de la démocratie, nous n’avons pas d’ennemis. Nous considérons que l’affrontement entre la droite et la gauche, cette grille de lecture du siècle passé, ne permet plus de résoudre les problèmes de notre temps. Nous sommes particulièrement heureux de trouver dans nos rangs des femmes et des hommes qui viennent de camps différents et de parcours politique différents. Pour nous, c’est un enrichissement.

Septième principe : le but principal du Mouvement démocrate sera la naissance et la promotion d’une génération politique nouvelle.

« Tout est à construire. On ne le voit pas encore, comme on ne voit pas le soleil quand l’aube approche. Mais ce combat là, ce combat, est gagné ! » François BAYROU

mercredi 16 janvier 2008

voter pour le collège des adhérents

mardi 15 janvier 2008

Devenir « acteurs » d’une « utopie réaliste »

A l’attention de tous les adhérents du Mouvement Démocrate de la région Nord Pas-de-Calais

Nord Pas de Calais en Mouvement
Une liste qui vous ressemble
Une liste qui nous rassemble

Elections du Collège des adhérents
Conseil National


Sur le chemin d’une réelle démocratie…

Rien ne laissait supposer qu’un jour nous soyons réunis sur une liste pour les élections au Conseil National d’un mouvement politique. Nous avons en effet une telle diversité d’âge, de culture, d’expérience professionnelle, certains d'entre nous étant même novices en politique.

Et puis, le destin a décidé de croiser nos chemins parce que chacun d’entre nous rejoignait le même « chemin d’espoir » avec une conviction partagée : celle de croire au « projet démocrate » et de devenir « acteurs » d’une « utopie réaliste ».

Pour nous guider sur ce chemin, nous disposons désormais de repères précieux, comme la Charte éthique du Mouvement Démocrate, dont nous voudrions ici rappeler l’article II :

« Le Mouvement démocrate respecte en son sein les principes démocratiques qu’il promeut à l’extérieur, notamment information, participation, liberté du débat, transparence des décisions ».

Les exigences portées par cet article nous paraissent particulièrement pertinentes pour ces élections. Car un des enjeux de ces élections au Conseil National, c’est d’agir pour faire vivre la démocratie dans la construction et le fonctionnement de notre Mouvement naissant.

A l’échelle de notre région Nord Pas-de-Calais, nous avons donc une double ambition pour le « Parlement du Mouvement Démocrate ».

1. Une liste qui vous ressemble

Nous pensons que le collège de 180 membres défini par l’article 9-2 des Statuts du Mouvement Démocrate, dit « collège des adhérents », devrait justement être composé d’adhérents issus essentiellement de la société civile et non pas seulement ou principalement d’élus et de cadres du Mouvement, pour lesquels des collèges séparés ont été expressément créés au sein du Conseil National.

Nous ne souhaitons pas créer un clivage artificiel entre « professionnels de la politique » et « militants de base », mais simplement promouvoir une exigence de diversité et de représentativité dans ce qui sera notre Parlement.

Car si le Conseil National n’est pas représentatif de toutes les « forces vives » de notre Mouvement, issues à la fois des « forces nouvelles » et des « forces fidèles », alors comment prétendre faire de la politique autrement ?

2. Une liste qui nous rassemble

Afin d’être véritablement « démocrate » et de « faire de la politique autrement », nous nous engageons :

A démontrer que « la base » prendra une part déterminante dans la construction et la structuration du Mouvement Démocrate, « avec toutes nos forces ».

A nous consacrer pleinement à notre mandat et à être disponibles

A représenter pleinement les adhérents de notre région, pour cela à les consulter préalablement dans toute la mesure du possible et les informer après chaque réunion du Conseil National

A promouvoir, voire à rétablir la dimension humaine au coeur même de notre vie politique


Pendant la dernière semaine de cette courte campagne électorale, nous irons ainsi à votre rencontre dans les différentes circonscriptions de notre région, pour nous présenter et nouer le dialogue avec vous.

Nous comptons sur vous pour vous mobiliser, participer en masse à ce scrutin et voter pour la liste « Nord Pas de Calais en Mouvement » le samedi 19 janvier.

Pour que la démocratie interne et la diversité en soient renforcées !!!

Dans cette attente, nous vous présentons nos voeux les plus démocratiques pour 2008. Les membres de la liste « Nord Pas de Calais en Mouvement »

Nord pas de Calais en Mouvement

Nord Pas de Calais en Mouvement

Une liste qui vous ressemble
Une liste qui nous rassemble

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Premier article : Seignosse et l'espoir

LE FORUM DES DEMOCRATES raconté par des militants
de la 6ème circonscription du Nord

Des militants de la 6ème circonscription du Nord se sont rendus à Seignosse du 13 au 16 septembre 2007 avec, comme emblème, la main orange que vous avez pu apercevoir sur France 2 dans l’émission « 13h 15 « du samedi ( vous pouvez encore revoir l’épisode : « François à la plage » en troisième partie de l’émission du 22 septembre sur le site internet de France 2 ).

Nous avons trouvé bien plus que ce à quoi nous nous attendions : des militants venant d’horizons différents mais fédérés par le même dynamisme, le même enthousiasme, voulant s’engager pour ‘faire de la politique autrement’ derrière François Bayrou, dans le respect de nos valeurs.

Voici le déroulement de ces journées :

Le jeudi 13 septembre au soir, Jean Marie CAVADA a fait l’ouverture et nous nous sommes retrouvés autour de l’apéritif des régions

Le vendredi 14 et le samedi 15, nous avions le choix entre participer à des forums ou à des ateliers thématiques (avec exposés et questions du public) ou à des ateliers permanents (échange entre une cinquantaine de personnes en présence d’un animateur).

Programme du Vendredi

Forums : Grenelle de l’environnement : enjeux et perspectives L’Europe : l’heure des choix

1er discours de François BAYROU en début d’après-midi au cours duquel il nous a présenté le projet de charte éthique et le projet de charte des valeurs élaborés à partir des 700 contributions recueillies par Gilles ARTIGUES et sur lesquels nous devons travailler d’ici le congrès.

Ateliers thématiques :
Entreprise : enjeux économiques du social
La justice et politique pénale
Ecologie et territoires urbains
La crise du logement
Politique culturelle : ‘ici, on fabrique des humains’
Vivre ensemble le vieillissement de la société française
Ateliers permanents Municipales / Cantonales
Etre maire en 2008 , communiquer avec les medias,
Cadre juridique et financement de campagne , action économique municipale
Marketing de campagne
Une charte éthique pour le Modem
18h30 - 20h30 : Débat de politique générale autour de F. Bayrou et des élus : actualité politique

Programme du samedi

Forums :
démocratie : pouvoirs et contre-pouvoirs
social-économie et mondialisation

Ateliers thématiques :
Université et recherche
Réseau internet et politique
Quelles offres d’éducation aujourd’hui ?
Territoires ruraux
Entreprise : vecteur de croissance et d’innovation
La France et l’Europe face aux crises mondiales

Ateliers permanents Municipales / Cantonales
Construire une équipe autour d’un projet, être conseiller général en2008,
Les clés de succès de votre campagne
Conduire un diagnostic territorial

18h30 - 20h30 : Débat de politique générale autour de F. Bayrou et des élus : Construction du Mouvement démocrate

Les discussions continuaient de façon informelle très tard dans la soirée.

Parallèlement, une animation sportive était proposée, ainsi que des jeux de sociétés ; des soirées oranges réunissaient les noctambules……

Au fil de l’avancement des journées, nous étions toujours plus nombreux….

Dimanche 16 septembre : 11h00 - 12h30 : Discours de rentrée politique de François Bayrou

Les moments les plus forts ont bien sûr été les forums autour de François Bayrou que l’on a retrouvé fidèle à ses idées , les exprimant avec son charisme habituel. Il a su nous rassurer sur les questions que nous nous posions sur l’avenir de notre mouvement ; en particulier, il a insisté sur notre indépendance envers la droite et la gauche. Il nous a aussi demandé d’être constructif, 80 % de notre énergie devant être tournés vers l’extérieur de notre mouvement.

Vous pouvez retrouver une partie de ces discours sur le nouveau site officiel du modem : Mouvement démocrate, rubrique : Forum des démocrates

Mais aussi sur http://nj.modem.free.fr/reflex7MD.htlm
Point de vue d’une militante, Marie-Colette qui a été contente de rencontrer des personnes s’exprimant sur e-soutiens.fr :

« Un des ateliers auquel j’ai pu participer et qui me tient à cœur concerne l’atelier sur la charte des valeurs. Nous étions une cinquantaine de personnes ; chacun a pu s’exprimer à tour de rôle pour dire les valeurs qu’il souhaite pour le mouvement. Il fut réconfortant de voir que tous s’accordaient sur des valeurs essentielles :
Humanisme, liberté, Indépendance, Intégrité, Exemplarité, Justice, Engagement, Solidarité, Laïcité, Développement durable…
J’ai juste regretté de ne pas avoir entendu ‘Bon Sens’ !
Tous les participants ont aussi insisté sur leur volonté de poursuivre la construction européenne .»


M.Colette, Isabelle, Cécile, Francis