Il ne croit pas si bien dire quand on sait que Marc Sangnier, père spirituel en quelque sorte de notre Mouvement écrivait en 1944 :
« Nous voulons une révolution qui permettra avant tout une élévation morale et spirituelle de l’ensemble des hommes.
Nous voulons une révolution qui garantira à chacun le droit de vivre dans la sécurité et la dignité.
Nous voulons une révolution qui fera de la démocratie politique et sociale une pleine réalité.
Nous voulons une révolution qui donnera à la France les moyens de réaliser totalement sa destinée.
Nous voulons une révolution dans l’ordre et par la loi »
Et François Bayrou de rappeler la définition que Marc Sangnier donnait de la démocratie : « C’est l’organisation politique et sociale qui tend à développer au maximum la conscience et la responsabilité de chacun en lui permettant, dans la mesure de ses capacités et de ses forces, de prendre une part effective à la direction des affaires communes. »
Où en sommes nous 65 ans après ?
Le mot centre n’a pas bonne presse, c’est ignorer le sens que lui donne la plupart des philosophies : « Dans le centre, il y a tout : Le centre est le début, mais aussi l’achèvement. Il est le lieu du possible »
C’est en quoi, il est révolutionnaire.
Notre révolution n’est pas celle d Olivier Besançenot qui est une révolution totalement ringarde, notre révolution est à réinventer en tenant compte de la complexité des processus et des ambiguïtés du monde dans lequel nous vivons.
Notre révolution est complètement visionnaire et comme l’a souligné à La Mutualité lors de notre première convention thématique , Philippe Dessertine, « nous ne sommes pas à la fin d’une crise, nous sommes à la fin d’un monde ! »
Alors, soyons dignes de nos pères, soyons révolutionnaires, osons l’impossible.
Domitille M. sur Générations Engagées le 13 août 2009